Le géoréférencement est une technique qui permet de situer des données géographiques sur un système de coordonnées. Il consiste à associer des points de repère connus sur une carte ou une image à leurs coordonnées réelles. Il peut être utilisé pour différents types de données, comme des photographies aériennes, des plans cadastraux, des cartes historiques ou des images satellites. Découvre avec moi comment se déroule le processus de géoréférencement.
Les différentes méthodologies utilisées pour le géoréférencement
Il existe deux grandes méthodes de géoréférencement : direct et indirect. La première consiste à utiliser des données qui possèdent déjà des informations de localisation, comme des coordonnées GPS ou des métadonnées. Ces données sont directement intégrées dans un système de référence spatial, sans avoir besoin de points de repère supplémentaires. Comme le montre erp-services.fr, il est possible de profiter de l’expertise d’un professionnel du domaine en le contactant via son site.
En ce qui concerne le géoréférencement indirect, c’est une méthode qui consiste à utiliser des données qui ne possèdent pas d’informations de localisation. Il peut s’agit de cartes anciennes ou d’images sans métadonnées. Ces données doivent être comparées à une source de référence, comme une carte actuelle ou une image géoréférencée, et alignées à l’aide de points de repère communs. Ces derniers sont ensuite utilisés pour calculer une transformation géométrique qui permet d’adapter les données à la source de référence.
Quels sont les outils utilisés par les professionnels ?
Les outils utilisés par les professionnels sont variés et dépendent du type de données à traiter. Parmi les plus courants, on peut citer les logiciels de SIG (Système d’Information Géographique). Ces derniers permettent de manipuler des données vectorielles ou raster, de les projeter sur différents systèmes de référence, et de les superposer à des fonds de carte. Il y a aussi les outils de traitement d’images. Ils servent à corriger les distorsions géométriques et radiométriques des images aériennes ou satellitaires, et à les géoréférencer à partir de points de contrôle.
Les professionnels du domaine utilisent également des logiciels de photogrammétrie. Ils leur permettent de réaliser des modèles numériques de terrain (MNT) ou de surface (MNS) à partir de clichés pris à différentes altitudes ou à différents angles. Pour extraire des informations thématiques à partir des images géoréférencées, ils se servent des logiciels de télédétection.
Le déroulement du géoréférencement, étape par étape
Le déroulement du géoréférencement peut se résumer en quatre étapes principales que sont :
- la préparation des données,
- la sélection des points repères,
- le calcul de la transformation,
- la vérification du résultat.
La préparation des données consiste à vérifier en premier lieu la qualité et la compatibilité des données. Il faut ensuite choisir le système de référence spatial et la méthode de géoréférencement appropriés. À la deuxième étape, tu dois identifier et marquer les points communs entre les données à géoréférencer et la source de référence. Pour une bonne sélection des points repères, il faut choisir ceux qui sont facilement reconnaissables, bien répartis sur l’ensemble du territoire et stables dans le temps.
Le calcul de la transformation consiste à utiliser un algorithme mathématique pour déterminer la relation entre les coordonnées des points de repère sur les deux sources. Cela permet d’appliquer une transformation aux données pour les adapter à la source de référence. Pour la vérification du résultat, il faut évaluer la qualité et la précision du géoréférencement. Cela se fait en comparant visuellement le résultat avec la source de référence et en calculant des indicateurs statistiques. Parmi ces derniers, il y a l’erreur quadratique moyenne ou le coefficient de corrélation.
